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Franco Tchèque


 La République Tchèque 



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Un monde baroque Au fil de l'histoire Renseignements pratiques Art et culture Le cuisine Tchèque

 

Les Tchèques ont toujours conçu la Tchécoslovaquie, beaucoup plus que les Slovaques, comme leur État. Et ils l’ont conçu comme tel parfois si égoïstement, si dédaigneusement, et avec un tel manque d’égards, qu’ils ont précisément poussé les Slovaques à ne pas concevoir la Tchécoslovaquie comme leur État. « Vaclav Havel » Méditations d’été »

Au cœur de l’Europe, Praque avec atmosphère magique est devenu l’une des principales destinations touristiques du vieux continent. Éternelles vois de passage, la Bohême, l Moravie et la Slovaquie, régions qui formaient la défont Tchécoslovaquie, ont toujours été au carrefour des routes commerciales et de communications qui ont fait l’Europe. Très tôt dans l’histoire, leur position centrale a favorisé en leur sein, la rencontre des influences latines, slaves et germaniques. Cette situation de passages a imposé aux peuples qui y habitent, une renommée qui dépasse en prestige l’importance que leur vaut leur poids démographique. Et il n’est que justice aujourd’hui, en cette fin de XX e siècle, après plus de cinquante années de plomb du communisme, de voir tant d’Occidentaux accourir comme pour retrouver une partie de leur passé. C’est en effet là, dans cette Mittel Europa dont firent aussi partie l’Autriche et la Hongrie que s’est tissé tout au long de l’Histoire, et plus particulièrement aux XIX e et XX e siècles, le destin de l’Europe. Mais ce n’est pas seulement pour cela que les Républiques tchèque et slovaque connaissent un tel prestige. Praque a été, avec Vienne, paris, Anvers, Venise, florence, une de ces ville européennes où l’art sous toutes ses formes s’est épanoui. Son magnifique cadre, où le baroque, le rococo et l’art déco éclatent en mille couleurs et détails, envoûtera l’âme des voyageurs qui seront au rendez-vous. La Tchécoslovaquie, l’ancienne fédération qui regroupait la Bohême, la Moravie et la Slovaquie, n’a pas supporté les bouleversements intervenus dans l’ancienne URSS et en Europe de l’Est à la fin des années 80. Sous la pression de vieilles tensions nationalistes, elle a dû disparaître. Rarement, au cours de l’Histoire, entraînés qu’ils étaient dans les rivalités des Empires continentaux, les peuples d’Europe Centrale ont pu garder le contrôle de leur destin. Au début du XX e siècle pour les Hongrois et les Polonais, et pour les Tchèques et les Slovaques ensemble, la chute des empires allemand et autrichien va apporter les indépendances que les ferveurs nationalistes du XIX e siècle avaient laissé espérer. Le nazisme avec ses terreurs et ses morts et le communisme avec ses chapes de plomb et ses procès truqués vont interrompre le libre cours de l’émancipation des nation de la Mittel Europa. La décomposition de l’URSS à la fin des années 80 va à nouveau permettre à l’histoire de rebondir. Modèles pour toute l’Europe centrale et orientale, les Tchéco - Slovaques ont montré avec la Révolution de Velours (1989), qui libéralisme, et par leur divorce à l’amiable qui les rendit chacun enfin libres et indépendants (1992), qu’ils étaient restés fidèles à leurs longues traditions de tolérance.
Tchéquie et Slovaquie, très contrastées l’une par rapport à l’autre, tant sur le plan humain que géographique sont tout aussi attrayantes ; la première avec Praque, cité d’art et d’histoire, et la seconde avec Bratislava, symbole de la douceur slave méridionale. Toutes deux ont nombre de monuments et d’œuvre d’art, de citadelles et de châteaux, un folklore coloré et une cuisine originale. Sans oublier une réelle hospitalité doublée d’une très sympathique curiosité pour les Occidentaux ( les Français en particulier ) dont Tchèques et Slovaques ont si longtemps été coupés. Amateurs d’art et de musique classique, passionnés de théâtre, alpinistes, amoureux des sport d’hiver et des randonnées, curistes, ou tout simplement curieux de vivre on moment fort, historique, littéraire ou humain ; tous les voyageurs seront comblés par un séjour en Tchéquie.

La géographie
Au sens propre, la Bohême désigne la province au centre de laquelle se trouve Praque. L’autre province tchèque qui inclut une petite portion de l’ancienne Silésie, est la Moravie. Rattachée au XIII e siècle à la couronne de Bohême, La Moravie a depuis lors, vécu la même histoire que sa voisine, à tel point que jusqu’à la fin de la première guerre mondiale lorsqu’on parlait de « Bohême » on sous-entendait la plupart du temps « et Moravie ». Aujourd’hui ces deux provinces forment une seule entité (la République Tchèque). Depuis longtemps, les Tchèques s’expriment en français appellent leurs pays du nom qui leur vient tout naturellement à l’esprit : la Tchéquie . quant à la Slovaquie, elle forme une entité régionale homogène qui a débouché sur la création d’un État du même nom en 1993.

Les populations
La République Tchèque compte 10 millions d’habitants et la Slovaquie environ 5 millions ; chacun des deux États compte encore de nombreux ressortissants de l’autre, restes de l’ancienne Fédération Tchécoslovaque. De nombreuses minorités sont également présentes dans les deux républiques : 74000 Allemands vivent en Tchéquie; 60000 Hongrois au sud de la Slovaquie, (ce qui complique un peut les relations avec la Hongrie voisine) ;80000 Polonais au nord des deux États et dans l’est da la Slovaquie, environ 5000 ukrainiens et 10000 Russes.

Le relief
La Bohême forme un bassin relativement plat, quelque peu vallonné par endroits et dont l’eau s’écoule par l’Elbe et ses affluents et par la Vltava (Moldau). A l’ouest et au nord, s’étendent les massifs da la Sumava, les Krusne Hory et les Krkonose qui atteignent 1 602 m à leur point culminant ( le mont Snezka ). La Moravie, encadrée à l’ouest par la Bohême et à l’est par la Slovaquie, est traversée par la rivière d’où elle tire son nom. L’Oder prend sa source, au nord, et à l’est, s’élèvent les Petites Carpates ( Male Karpaty ).
Le relief est largement influencé par les cours d’eau, les lacs naturels et artificiels et par les étangs. Sur quelques fleuves et rivières, la construction des barrages a entraîné la formation de grands lacs artificiels qui sont d’une importance capitale tant pour les économies ( production d’énergie électrique, influence sur le climat ) que pour le tourisme. Les grands lacs artificiels se trouvent, entre autres, à Lipno et Orlik sur la Vltava, à Vranov sur la Dyje.
Depuis le XVI e siècle, de grands étangs ont été aménagé ; ils sont plus de 5000 dans la seule région de la Bohême du Sud ( région de Ceske Budejovice et de Trebon ). Avec une superficie totale d’environ 20000 hectares, ils servent à la pisciculture ; on y élève en particulier l’excellente carpe de Trebon. Par contre, les lacs naturel sont plutôt rares et sont généralement très froid. On trouvera, en outre, un peu partout des plateaux calcaire aux remarquables grottes souterraines, très vastes et pittoresques, ornées de curieuses stalagmites et stalactites. Le « Karst de la Bohême centrale » appelé Zlaty Kun ( Cheval d’or) se trouve près de Beroun (à 30 km à l’ouest de Prague). Le « Karst morave » à 30 km au nord de Brno, est connu par son gouffre de la Macocha d’une profondeur de 137 m, et son cours d’eau souterrain, la Punkva.
Les mois les plus froids sont décembre, janvier et février ; les plus chauds juillet et août, quelquefois juin. La température descend parfois en hiver jusqu’à -20 degrés, pour monter en été à plus de 30 degrés. Le printemps et l’automne sont en général très agréables, en particulier la fin du printemps (depuis mi-mai) et la première moitié de l’automne (jusqu’à mi-octobre). Les précipitations annuelles sont abondantes et République Tchèque ne connaît pas de situation de sécheresse; de plus, forêts, prairies, étangs et barrages maintient suffisamment d’humidité. Près de 30% du territoire sont couvertes de forêts.

Températures moyennes
J F M A M J J A S O N D
-2 0 4 9 14 16 18 18 14 8 4 0


Le Thermalisme
De nombreuses sources minérales ont donné naissance à une multitude de stations thermales qui ont assuré depuis longtemps la réputation de la Bohême. Les villes d’eau les plus connues sont les suivantes :
Karlovy Vary, très appréciés pour les maladies du foie, de la vésicule biliaire et de maladies de l’estomac.
Frantiskovy Lazne, Marianske Lazne en Bohême occidentale, pour les maladies de peau.
Teplice, au nord-ouest de la Bohême.
Janske Lazne dans les monts des Géants (Krkonose), spécialisée dans le séquelles de la poliomyélite infantile.
Au centre de la Bohême, la ville d’eaux de Podebrady est célèbre pour ses soins et cures dans toute l’Europe Centrale; L’Est de la Bohême est également très riche en stations thermales, par exemple Velichovky, Bohdanec, Beloves, etc.
En Moravie du Nord, Dolni Lipova jouit d’une excellente réputation pour ses soins contre l’obésité, ainsi que Jesenik et Karlova Studanka (maladies des nerfs). Non loin de Zlin, la station de Luhacovice est connu pour les excellents résultats que l’on y obtient dans le traitement des maladies des vois respiratoires.
L’eau minérale de certaines stations est mise en bouteilles et utilisée soit pour les cures, soit comme eau de table. Parmi les plus importantes, citons les eaux de la Source du Moulin (Mlynsku Pramen) de Karlovy Vary, de la Source Rodolphe de Marianske Lazne, de Vincentka de Luhacovice, et celle de Saratica à effet purgatif.

Les religions
Après la brutale Contre-Réforme du XV e siècle, la grande majorité des Tchèques d’aujourd’hui est catholique. On compte 18 autres religions dont la plus importante est l’Église Tchécoslovaque de tradition protestante hussite qui a été réactivée au début du XX e siècle. La très importante population juive de l’avant deuxième-guerre mondiale est maintenant réduite à quelque 4000 personnes, essentiellement en République Tchèque ( Prague ).

Les langues
Les langues officielles de la République Tchèque - tchèque. Les premiers textes littéraires tchèques sont apparus en Bohême dès le IX e siècle. Mais c’est surtout entre les XIII e et XIV e siècles que le tchèque apparaît vraiment en tant que langue littéraire. Il faudra pourtant attendre Jan Hus (1370 - 1415 ) pour qu’elle parvienne à maturité ; il en réformera en effet l’orthographe et unifiera le vocabulaire. Le tchèque utilisent l’alphabet latin, mais certain lettres sont surmontées de signes ( appelés diacritiques ) qui en modifient la prononciation par rapport à nos propres sons en les chuintant.

L’économie
Les principaux centres industriels sont : Prague, Ostrava, Pilsen, ainsi que la région située aux pieds des monts Métallifères de Bohême.
L’industrie a pris un essor considérable depuis la Seconde Guerre mondiale. La production d’aujourd’hui comparée à celle d’avant-guerre a quintuplé. Le développement le plus marquant a été enregistré dans le secteur des machines-outils et dans l’industrie métallurgique.
L’industrie alimentaire occupe une place de choix puisqu’elle est la deuxième activité économique de la République Tchèque, avec notamment ses fameuses brasseries, la bière étant très bien exportée. Les marques les plus connues sont Urquell (Prazdroj) de Pilsen et Budvar de Ceske Budejovice. Le droit de Brassage était depuis le Moyen -Age le privilège des villes. Les chocolateries jouissent d’une excellente réputation ainsi que les conserveries de légumes ( surtout les concombres de Znojmo ).
Dans l’agriculture, on assiste à présent à une dé collectivisation poussée. La mise en culture est très intense : plus de 43% de la superficie totale est utilisée pour les cultures : céréales, malt, houblon, lin et betterave sucrière ; tous sont largement exportés. Dans le domaine de l’élevage, c’est surtout le bœuf et porc qui prédominent.
Le vin provient surtout de Melnik et Zernoseky. La production de spiritueux, est importante, notamment celle d’eau - de - vie de quetsches ( Slivovice ) à Vizovice, de liqueurs amères à Karlovy Vary et de l’eau - de - vie de seigle ( Starorezna ) à Prostejov.
La sylviculture joue aussi un grand rôle dans l’industrie. Les forêts de conifères prédominent ( sapin, pins, épicéas, mélèzes ), mais ces derniers coexistent aussi avec des arbres feuillus ( chêne, hêtre, charme, bouleau, peuplier et saule ).

La chasse et la pêche
Depuis toujours, Tchéquie est connue pour leur grande richesse en poissons d’eau douce : la pisciculture y est parfaitement organisée et possède une tradition millénaire. Déjà au XIV e siècle, l’empereur Charles IV encourageait la création d’étangs pour l’élevage des carpes.
Les Tchèques adorent pêcher. Rivières et ruisseaux de montagnes abondent en truites et ombres tandis que dans ceux des plaines vivent brochets, carpes, tanches, silures, perches, barbeaux brèmes et gardons.
La gibier est très abondant, en particulier les faisans et les lièvres. Un grand nombre d’animaux vivant sont pris au piège et exportés vivants vers l’Europe Occidentale pour régénérer les espèces.
La Bohême et la Moravie sont de vieilles terres de chasse. Au Moyen Age, alors que le droit de chasse était réservé à la haute noblesse, de nombreuses chasses gardées et faisanderies furent créés dont plusieurs sont toujours en activité. Parmi les plus connues : la faisanderie du château de Sidlochovice, à 18 km au sud de Brno. Des parties de chasse sont organisées, partout selon les saison. Le Parc à gibier de Zehusice est aussi très réputé pour son troupeau de cerf blancs.
Outre le faisan, le gibier à plumes abonde en coqs de bruyère, coqs de bouleau, outardes, gelinottes, perdrix, canards sauvage, oies sauvages et bécasses. Autre animaux que l’on rencontre mais dont la chasse est réglementée : le chamois, le lynx, le chat sauvage, l’ours et le loup.

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«  Ronge la puissance de ton oppresseur par une loyauté poussée à l’absurde «  Petr Pithart ( ex-Premier ministre ; Un des fondateurs du Forum Civique).

Les traces de peuplement en Bohême, Moravie remontent à l âge de pierre.
Vers 400 av. J.-C.
La tribu celte des Boïens s’installe au nord de la courbe du Danube ; c‘est à elle que l’on doit l’appellation de Boichemum en latin, d’où Bohemia. Leurs vestige ont été découverts près de Prague et près de Beroun.
Au I er siècle av. J.-C.
Les Marcomans germaniques conduits par Marbod s’installent dans cette région et repoussent les Boïens.
Vers 624,
le premier royaume tchèque est fondé sur le sol de Bohême par Samo ; celui-ci unifie les tribus slaves pour se défendre contre les Avars. Mais son royaume se désintègre à sa mort en 658 ap. J-C.
Vers 830,
le prince Mojmir I er, morave, mais en fait d’origine slovaque, s’empare de la principauté de Nitra et forme le royaume de Grande - Moravie ( unifiant Bohême, Slovaquie et Moravie ). Sous les princes Rastislav (846 - 870) puis Svatopluk (870 - 894), le royaume fait face aux armées franques. Élargissant bientôt leur zone d’influence, ces princes soumettent une région qui, de Bohême se prolonge vers la Pologne jusqu’à Cracovie ; mais leur pouvoir est contesté à l’ouest par les Francs christianisés. Rastislav se met d’abord sous la protection de Byzance, puis Svatopkuk s’allie avec la Franconie occidentale.
Vers 863,
l’empereur de Byzance envoie deux missionnaires, Cyrille et Méthode, en Moravie pour y prêcher le christianisme en langue slave. A la disparition de Svatopluk ( 894 ), le royaume de Grande - Moravie ne sait pas consolider son union et la Bohême refuse d’être gouvernée plus longtemps par un Slovaque.
Vers 906,
le royaume de la Grande - Moravie tombe sous les coups des Magyars qui s’étaie installés dans l’actuelle Hongrie. Les Magyars ne poussent pas jusqu’en Bohême et ne font que piller la Moravie ; ils annexent cependant la Slovaquie et cela pour plus d’un millénaire ( jusqu’en 1918 ). Ils brisent ainsi l’union naturelle slave entre la Slovaquie et la Bohême - Moravie qui sera à nouveau établie entre 1918 - 1992.
A partir du X e siècle,
la Bohême est gouvernée par la famille des Prémyslides, dont les plus illustres membres sont Borivoj, qui se convertit dès la fin du IX e siècle au catholicisme, et Vaclav ( ou Venceslas , 912 - 949 ) petit fils de Sainte Ludmila, qui sera ensuite canonisé lui aussi et deviendra le saint patron du pays.
En 950,
l’empereur germanique Otton I er réussit à vaincre les Tchèques, et dès 962, la Bohême devient membre du Saint Empire romain germanique.
Premysl Otakar II (1197 - 1230 ) obtient, de l’empereur Frederic II en 1212, la royauté de Bohême à titre héréditaire. Premysl Otakar II (1253 - 1278 ) agrandit son royaume jusqu’à la mer Adriatique.
Vaclav II ( Venceslas II, 1253 - 1305 ) son petit - fils, réussit en 1286 à porter les titres de roi de Bohême, de Pologne et de Hongrie. Son règne est marqué par la prospérité économique et, notamment, par l’exploitation des mines d’argent de Kutna Hora. Sa puissance est telle que les chroniqueurs de l’époque écrivent que seul le roi de France pourrait se mesurer à lui. Sa monnaie est alors la plus stable de toute l’Europe.
La lignée des Prémyslides s’éteint avec Vaclav II ( en 1306 )
En 1310,
Jean de Luxembourg ( mari de la nièce de Vaclav II ), poussé par la France, s’empare du trône de Bohême. Il meurt en 1346, sur le champs de bataille à Crécy. Son fils lui succède à la tête du Royaume de Bohême et sera élu en 1355, empereur romain germanique sous le nom de Charles IV. Bien qu’élevé en France et dirigeant la Confédération germanique, Charles IV est très attaché à ses origines tchèques. Il participe activement au développement architectural de Prague et à son rayonnement culturel. C’est alors que voient le jour les œuvres gothiques célèbres telles que la cathédrale St. Guy et le pont Charles. Durant son règne ( 1346 - 1378 ), il fonde en 1348 la première université du royaume de Bohême et permet à Praque de devenir la plus grande ville d’Europe centrale. Par l’édit de la Bulle d’ Or de 1356, Charles IV affirmera les droits et l’indépendance intérieure de la Bohême et proclamera le tchèque, langue officielle du royaume. Sous le règne de Charles IV, monargue particulièrement érudit, la Bohême va connaître une période de paix. A sa mort, le trône de Bohême revient à son fils, le terne Vaclav IV.
C’est à ce moment, au début du XV e siècle, que se développe un mouvement réformiste contre la corruption au sein de l’église, dirigé par le prédicateur Jean Hus. Les réformistes prônent un retour aux valeurs bibliques et l’abandon des pratiques luxueuses du clergé. Condamné par le concile de Constance en 1415 comme « hérétique », Jean Hus meurt sur le bûcher. Un véritable mouvement révolutionnaire mêlant réformes ecclésiastiques et sociales secoue la Bohême.
En 1419,
les Pragois en colère défenestrent des bâtiments de hôtel de ville les deux conseils catholiques. Les combattants hussites, réunis derrière Jan Ziska, remportent alors plusieurs victoires contre le roi de Bohême Sigismond ( frère de Vaclav IV ) ; l’église catholique est contrainte de signer la paix ( 1434 ) avec les « hérétiques » tchèques.
1458 - 1471.
Le roi Jiri z Podestat ( Georges de Podebrady ), hussite modéré, doit louvoyer entre extrémistes des deux camps. Pendant son règne, la Bohême s’appauvrit. A sa mort, le royaume de Bohême est, dès lors, légué à la dynastie polonaise des Jaguellon. Ceux-ci s’allient avec les Hongrois pour repousser les invasions turques ( 1524 - 1525 ).
1526.
Les Habsbourg qui convoitaient la couronne de Bohême depuis longtemps finissent par l’obtenir. Se réclamant de son mariage avec Anne Jaguellon, et, des accords de succession conclu entre les deux familles, Ferdinand I er de Habsbourg se fait élire roi de Bohême. A la mort de son frère Charles Quint, Ferdinand I er reçoit également la couronne d’Allemagne. Au faîte de sa puissance, il tente alors rétablir en Bohême l’unité de la foi catholique, confisque les biens de la ville de Praque et appelle à son aide l’ordre des Jésuites. Les habrocome, empereurs d’Autriche-Hongrie, vont régner sur le royaume de Bohême jusqu’à la fin de Première Guerre mondiale.
1576 - 1611.
Sous l’empereur Rodolphe II, Praque, dont celui-ci fait sa capitale, connaître une deuxième apogée. Dans sa « Charte Royale » ( 1609 ), il accorde la liberté religieuse aux corporations de Bohême. Praque tire profit da la cour brillante dont s’entoure l’empereur et devient, à cette époque, un grand centre culturel. Y vécurent notamment les astronomes Tycho Brahé et Kepler, ainsi que le peintre Arcimboldo. Lorsque Rodolphe II abdiqua, la cour impériale fut transférée à Vienne.
1618 - 1648 : Guerre de Trente Ans.
Les Habsbourg catholiques entrent rapidement en conflit avec les Tchèques restés protestants. La crise éclate le 23 mai 1618 quand les deux représentants catholiques de l’empereur et leur secrétaire furent précipités par les fenêtres dans les fossé du château de Praque par les Tchèques protestants. Cet événement, connus sous le nom de « Défenestration de Praque » ( c’est la deuxième du genre, la première ayant eu lieu en 1419 ) donne le signal de la guerre de Trente Ans. La Bohême protestante se soulève contre l’Autriche catholique.
Les Tchèques choisissent pour roi Frédéric V de Palatinat. Ferdinand II de Habsbourg sentant l’empire tout entier menacé par la Réforme, attaque aussitôt la Bohême et défait l’aristocratie tchèque insurgée, le 8 novembre 1620, près de Prague, lors de la célèbre bataille de la Montagne Blanche. Les chefs de l’insurrection sont exécutés sur la place da la Vieille Ville de Praque le 21 juin 1621. La guerre religieuse s’étend alors à toute l’Europe et ne prend fin qu’avec les traités de Westphalie ( 1648 ).
Pour la Bohême, la défaite de la Montagne ( événement peut-être le plus important de toute son histoire ) marque son entrée dans la période dite des «Ténèbres » ; celle-ci ne s’achèvera véritablement que trois siècles plus tard avec l’accession à l’indépendance tchécoslovaque ( 1918 ). La nation tchèque perd son autonomie, la Contre-Réforme est officiellement instaurée et la «recatholisation » forcée commence. En 1627, Ferdinand II publie une Constitution prévoyant l’hérédité du trône de Bohême pour les Habsbourg et l’égalité entre Tchèques et Allemands. Pour échapper à la répression, la vieille noblesse tchèque doit quitter le pays et, avec elle, l’élite nationale. Plus de 150000 personnes s’exilent; parmi elles, le célèbre pédagogue Jan Amos Komensky, dit Comenius. 1740 - 1790.
Monarchie éclairée sous Marie - Thérèse d’Autriche et son fils Joseph II, malgré la disparition des derniers acquits d’autonomie. En 1781, Joseph II abolit le servage en Bohême et en Moravie, puis en Slovaquie en 1785. La liberté de culte est rétablie, les Jésuites chassés; les Juifs se voient reconnaître l’égalité des droits. Le mercantilisme impose ses vues et le commerce est favorisé. Les quatre communes qui forment Praque fusionnent en 1784.
Première moitié du XIXe siècle.
Malgré les tentatives des successeurs de Joseph II pour limiter la portée d’une partie des réformes, on enregistre à cette époque, chez les Tchèques un renouveau du sentiment national aux couleurs fortement romantiques. En 1848, Praque et toute Slovaquie seront à leur tour secouées par les mouvements nationalistes, comme le reste de l’Europe; mais les Autrichiens y mettront fin par l’intervention des troupes. Présidé par l’historien tchèque Frantisek Palacky un Congrès panslaviste ( réunion de tous les peuples slaves ) se tient à Praque.
1848 - 1916.
Empereur François Joseph Ier. La Première guerre mondiale entraîne la chute de la Monarchie des Habsbourg en 1819. Les peuples slaves de Bohême, Moravie et Slovaquie sont libres et s’unissent dans un même État. La 28 octobre 1918, la République tchécoslovaque est proclamée ; le premier président en est Tomàs G. Masaryk ( 1850 - 1937 ). Une importante minorité de langue allemande ( 22% de la population totale ), vivant surtout en Ruthénie et dans les Sudètes, accepte mal d’être rattachée à une nation slave.
1935.
Edouard Benes est la deuxième président de la Tchécoslovaquie.
1938.
Le 29 septembre : signature des accords de Munich entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier; les Sudètes seront rattachées à l’Allemagne.
Déjà amputée d’une partie de son territoire, la Tchécoslovaquie voit, en 1939, à l’instigation de Hitler, la Ruthénie se déclare partie de l’Allemagne. Les 14 et 15 mars: instauration, par le Reich, du Protectorat de Bohême - Moravie occupé par des troupes allemandes; tandis qu’un État Slovaquie pro allemand est crée en Slovaquie par l’évêque Tiso.
1939 - 1945.
deuxième Guerre mondiale; plus 7000 Tchèques et Slovaques combattent aux côtés des alliés et la résistance s’organise sur place. Les Juifs de Bohême et de Slovaquie sont déportés dans les camps da la mort ( 110000 disparaîtront ). En 1942, le Reichsfürher adjoint, Heydrich, est tué au cours d’un attentat à Praque. La rébellion anti-allemande éclate d’abord en Slovaquie durant l’été 1944 et, le 5 mars 1945, Praque s’insurge. En avril 1945, alors que l’Armée Rouge libère Ostrava, la 3e armée américaine entre à Pilsen. Les Soviétiques sont à Praque le 9 mai et c’est la fin de l’occupation allemande. Benes, alors en exil à Londres, revient au pays. Les Allemands des Sudètes ( 3,5 millions ) sont rapatriés en Allemagne. Bohême, Slovaquie et Moravie sont à nouveau réunies.
1945 - 1948 :
le coup de Praque. Le président Bénes s’oriente naturellement vers l’URSS pour la reconstruction de la Tchécoslovaquie. Les Soviétiques encouragent la mise en place d’un « Front national » réunissant toutes les formations politiques dont le Partie Communiste ( PC ). Aux élections législatives de 1946, le PC obtient 38% des suffrages et Klement Gottwald, secrétaire général du PC. Devient Premier ministre. Rapidement le noyautage de l’administration par les Communistes s’organise; les industries sont nationalisées, des manifestations éclatent, les ministres démocrates doivent démissionner. Une nouvelle Constitution de type soviétique est adoptée par le Parlement; Benes refuse de la signer et démissionne. Klement Gottwald devient président et le PC détient tous les rouages de l’État; la Tchécoslovaquie devient une République Populaire.
1948 - 1960.
Dans les années 50, la vie politique tchécoslovaque va suivre les évolutions de celle de l’Union Soviétique: guerre froide avec l’Occident, procès truqués staliniens ( de nombreux communistes sont arrêtés et jugés), déstalinisation, intervention en Hongrie en 1956... Parallèlement, au sein même du Parti, va s’ouvrir un débat sur la spécificité tchécoslovaque qui va durer près de 10 ans.
La polémique va bon train et en janvier 1968, un libéral, Alexandre Dubcek, est nommé à la direction du PC. En essayant de concevoir « un socialisme à visage humain », ( réforme politique, libéralisation économique, liberté de la presse, droits civiques pour tous ), il va inquiéter l’URSS. Celle-ci craindra une sortie de la Tchécoslovaquie du bloc de l ’Est. L’intervention militaire des Soviétiques et de ses alliés, le 21 août 1968, va mettre fin à ce que l’on a appelé lé « Printemps de Praque ». Au défilé des blindés sur la place Venceslas, les Tchèques ne peuvent opposer que leurs mains. L’étudiant Jan Palach s’immole par le feu. Dès lors commence la reprise en main du régime, qui aboutit en 1969 à l’éviction du Dubcek et à la mise en place d’un processus de « normalisation » sous l’autorité de Gustav Husak.
Communiste convaincu, mais victime lui-même dans les années 50 des purges staliniennes, G.Husak s’oppose à toute répression contre les partisans du « printemps de Praque », il ramène progressivement la Tchécoslovaquie dans l’orthodoxie socialiste. En dépit de l’existence d’un petit mouvement dissident ( groupé autour des signataires de la « Charte 77 » ) la vie politique est « normalisée ».
1969.
Le 1er janvier, la Tchécoslovaquie devient un État fédéral dont la République slovaque sont membre.
1975.
Gustav Husak est élu président de la République Fédérale.
1980.
Réélection de Husak au poste de président.
En novembre 1989,
la place Venceslas est à nouveau le théâtre de manifestations. La télévision montre la police matraquant des étudiants venus protester pacifiquement contre le régime. Des centaines de milliers de personnes descendent dans la rue. A l’ampleur de ce mouvement, auquel l’écrivain dissident Vaclav Havel a donné le nom de « révolution de velours », la police n’oppose plus de résistance. De retour sur la scène politique, Dubcek est élu président du Parlement, tandis que Vaclav Havel, sorti de prison, est triomphalement porté à la présidence de la République.
Avril 1990.
La Tchécoslovaquie prend le nom de République fédérative tchèque et slovaque.
Novembre 1991.
Traité d’association avec la CEE.
7 juin 1992.
Élections législatives. Forte poussée nationaliste en Slovaquie. L’avenir de la Fédération est compromis.
17 juillet 1992.
Premier pas vers la séparation : le Parlement de Bratislava proclame la souveraineté de la République Slovaque. Démission de Vaclav Havel qui était un partisan de la continuité de la Fédération.
1er janvier 1993.
Séparation officielle et proclamation de deux États : la République Tchèque et République Slovaque. Vaclav Havel est élu président de la République Tchèque.
Février 2003.
Vaclav Klaus est élu président de la République Tchèque.
1 mai 2004.
République Tchèque entré dans EU.
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Superficie: 78.866 km2
Population: 10,21 millions au 1er janvier 2004
Capitale: Prague
Langue: le tchèque
Religion: catholique (40%)
Monnaie nationale: la couronne tchèque
INDICATEURS ECONOMIQUES
Produit intérieur brut en 2002: 73,9 milliards d'euros courants
PIB par habitant: 14.750 euros SPA (standards de pouvoir d'achat) en 2002, 62% de la moyenne des Quinze
Croissance: 2,2% (prévision 2003)
Inflation: -0,1% en 2003
Taux de chômage: 8% en janvier 2004, taux record de 10,9% en février 2004
NIVEAU DE VIE
Salaire moyen mensuel brut: 450 euros
Voitures particulières pour 100 habitants: 37
Internautes pour 100 habitants: 28
Téléphones mobiles pour 100 habitants: 80
ECONOMIE
Huitième producteur de lignite, neuvième producteur de colza
Principales industries: automobile, télécommunications, industrie mécanique, tourisme
DEMOGRAPHIE
Espérance de vie: 71,7 ans pour les hommes et 78,4 ans pour les femmes en 2000
Indicateur conjoncturel de fécondité: 1,14 en 2000 (Conseil de l'Europe)
Naissances hors mariage: 21,7%
AVORTEMENT/PEINE DE MORT
Avortement autorisé jusqu'à 12 semaines
Peine de mort abolie en 1990
POLITIQUE
Nature du régime: démocratie parlementaire
Président: Vaclav Klaus (élu par le parlement en février 2003)
Premier ministre: Vladimir Spidla (Parti social-démocrate; depuis juillet 2002)
Membre de l'ONU, de l'OTAN, de l'OSCE et du Conseil de l'Europe
ADHESION A L'UNION EUROPEENNE - 1 mai 2004
Candidature déposée en janvier 1996
Référendum sur la ratification du traité les 13 et 14 juin 2003: victoire 77,33%
Commissaire: Pavel Telicka, ambassadeur du pays auprès de l'Union européenne, principal négociateur de l'adhésion.
Nommé après que l'ancien ministre de l'Environnement Milos Kuzvart eut refusé d'assumer ce poste.
GRANDES DATES DEPUIS 1945
- 1948: "Coup de Prague", la Tchécoslovaquie est rattachée au bloc communiste
- 1968: "Printemps de Prague", réprimé brutalement par les chars soviétiques
- 1989: "Révolution de velours", Vaclav Havel élu président
- 1er janvier 1993: partition de la Tchécoslovaquie, séparée en deux États indépendants, la République tchèque et la Slovaquie
LES PERSONNALITES
- L'écrivain Franz Kafka
- Le compositeur Antonin Dvorak
- Le cinéaste Milos Forman
- L'ancienne secrétaire d'État américaine Madeleine Albright, d'origine tchèque
- La top-model Eva Herzigova
- Le dramaturge Vaclav Havel, ancien dissident, figure de la Charte 77 et héros de la Révolution de velours, qui a quitté la tête du pays en février 2003 après 13 ans au pouvoir
SPORT
- Le coureur Emil Zatopek, quadruple champion olympique
- Les joueurs de tennis Martina Navratilova et Ivan Lendl
LIEUX
- Prague, la "ville aux cent clochers", capitale magique d'Europe
- Les châteaux (Karlovy Vary, Cescky Krumlov...)
TRADITIONS
- Cuisine: la Ceska Bramborova, soupe nationale à base de pommes de terre, champignon et carottes; la bière Pilsener Budweiser
- Le verre de Bohème
- Les cafés pragois
BRIC-A-BRAC - Typique: les voitures Skoda
- Héros: Saint Venceslas, patron des pays tchèques, prince de Bohême, qui vécut au Xe siècle
- Bestiaire: la carpe, plat du réveillon de Noël, elle doit être achetée vivante
LEXIQUE
- "bonjour": "dobry den"
- "oui": "ano"
- "merci": "dekuje"
COMMENT PARTIR ?
En avion : (1h30 de vol). Les vols partent de Roissy - Charles de Gaulle, et arrivent à l’aéroport de Ruzine, à 14 km de Prague.
En train : départ quotidien de Paris Gare de l’Est (le soir), arrivée à Prague, gare Hlavni Nadrazi en fin d’après - midi le lendemain. Pour le retour, départ de Prague le midi, arrivée à Paris en début de matinée le lendemain. Pour Brno, il faut passer par Vienne en empruntant l’Orient Express puis en prenant l’autobus.
En autocar : depuis Paris, Eurolines dessert Praque. Départ de la gare routière internationale de la Porte de Bagnolet. En saison, départ quotidiens de Paris en fin d’après - midi, arrivée le lendemain matin; de Prague départ dans l’après - midi, arrivée le lendemain matin.
Animaux.
certificat de bonne santé, établi dans les dernières 48 heures, et certificat de vaccination antirabique.
Camping et caravaning.
Le camping sauvage est interdit, mais les terrains sont nombreux et bien répartis sur l’ensemble du territoire.
Des particuliers ont parfois transformé leur jardin en camping…
Hébergement.
Malgré les importants investissements réalisées, on enregistre un gros déficit de chambres devant l’explosion touristique. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est préférable de réserver assez longtemps à l’avance. Il existe cinq catégories d’hôtel : A de luxe, A, B*, B et C. En dehors des hôtels des catégories supérieures, le confort et les services ne correspondent pas toujours aux normes. Les réservations peuvent se faire par l’intermédiaire d’une agence de voyages ou directement à l’hôtel.
La pénurie de chambres amène parfois les touristes à se loger chez l’habitant.
Hors de Prague, de nombreuses pancartes signalent les chambres à louer chez les particuliers.
Courant électrique.
Le voltage utilisée est de 220 volts.
Heure locale.
La même qu’en France.
Horaires.
Magasins : dans les grandes villes, de 9h à 18h ou 19h.
Banques et bureaux : 8h à 17h, sauf le samedi.
Musées, galeries, etc. : mardi ou dimanche de 9h ou 10h à 17h (fermeture hebdomadaire le lundi).
Jours fériés :
1er janvier,
Lundi de Pâques,
1er mai - Fête du travail,
8 mai - Libération,
5 juillet - Fête des saints patrons Cyrille et Méthode,
6 juillet - Fête nationale : anniversaire de la mort de Jan Hus,
28 octobre - Fondation de la République Tchèque,
24,25 et 26 décembre,
31 décembre.
Politesse.
La première fois que vous irez chez des Tchèques, offrez un petit cadeau (fleurs, disque, alcool). Si vous devenez un familier, n’oubliez pas de laisser vos chaussures dans l’entrée et d’apporter vous chaussons portatifs.
Pourboire.
De l’ordre de 10%, se pratique dans les taxis, les restaurants et chez le coiffeur.
Presse.
Locale en langue étrangère pour connaître toutes les manifestations culturelles et touristiques :
« Prague Week ou Prager Woche » paraissant chaque vendredi.
Dans certains kiosques à journaux à Prague, on trouvera les grands titres de la presse étrangère dont certains en français.
Radio.
Des flashs d’informations sont, pendant la saison touristique diffusés plusieurs fois par jour en allemand, anglais, français et italien.
Europe 2 a lancé, en 1991, la station Evropa 2 Praha.
Transports intérieurs.
Le réseau routier est incroyablement dense et bien entretenu. De nombreuses stations services assurent réparations et essence.
L’auto - stop est autorisé et assez facile.
Les règles de conduite sont les mêmes que dans le reste de l’Europe.

A Prague : trois lignes de métro (de 5h à minuit) sont reliées au tramway (grandes lignes 24h / 24h) et bus. Un forfait journée peut être acheté sur place. De nombreux taxis sillonnent Prague nuit et jour; et un tramway et des bus relient les principales places de la ville.
Chasse.
La chasse est strictement réglementée.
Pêche.
La carte de pêche est obligatoire.
Randonnées et sport d’hiver.
Tchéquie offre un grand choix de pistes avec tous les degrés de difficultés.
De nombreux sentiers balisés parcourent les plus belles zones.
Les zones de montagnes présentent de bonnes pistes pour le ski de fond et le ski alpin.
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Architecture, peinture et sculpture
De l’époque romane ( 10e - 12e siècle ), restent quelques édifices religieux et des châteaux fort. Quant à l’art gothique, il atteint son sommet au 14e siècle, sous le règne de Charles IV, époque à laquelle s’élaborera, en 1344, la construction de la cathédrale Sain Guy de Prague. Son premier maître d’architecture, Mathias d’Arras, verra son œuvre continuée par Peter Parler, constructeur du pont Charles ( 1357 ) et de la tour de la vieille ville. A cette même époque, la peinture et la sculpture gothiques atteindront leur maturité ( statues et tableaux de la Vierge, autels et cœurs d’églises…).
La renaissance qui gagna la Bohême et la Moravie au 16e siècle, est merveilleusement incarnée à Prague par les châteaux du Belvédère et de Hvezda avec de magnifiques plafonds ornés de stuc mais aussi dans certaines villes comme Telc en Moravie du Sud. Les œuvres « Renaissance » les plus importantes sont le palais Schwarzenberg sur la place du Hradcany de Praque et la maison du Jeu de Paume dans le jardin royal du château de Prague.
L’éclosion du baroque, dont Prague est sans contestation la capitale, se situe aux 17e et 18e siècles. De remarquables architectes italiens, français et allemand vivrent s’installer en Bohême : Carati, Pieroni? Orsi, Rosi, Mathey et Fischer von Erlach; sans oublier les artistes locaux comme Kilian Ignaz Dientzenhofer et Jan Santin - Aichel. En peinture, Karel Skreta, Rainer, Jan Kupecky et Petr Brandl laisseront de splendides œuvres que l’on verra dans les églises, les musées et les palais. Dans la sculpture, Ferdinand Maximilian Brokoff et Matthias Braun sont les plus connus des nombreux artistes qui enrichiront Prague.
Parmi les peintres de la fin du 19e siècle, signalons Josef Navràtil et Josef Manes, Antonin Slavicek, Jan Preisler, Max Svabinsky, Josef Capek, Vincent Benes. En outre, vers le milieu du 19e siècle, Karel Purkyne, Sobeslav Pinkas et Viktor Barvilius entrèrent en contact avec des artistes français et adoptèrent le réalisme de l’École de Barbizon.
La peinture du début du 20e siècle s’inspire de l’impressionnisme français avec les œuvres de Josef Maratka et d’Antonin Slavicek ( 1870 - 1910 ). Le cubisme et le travail de Picasso influencent la peinture d’Emil Filla, d’Alfons Mucha ( 1860 - 1939 ), du surréaliste Josef Sima ( 1891 - 1971 ), et de Frantisek Kupka ( 1870 - 1957). Alfons Mucha, créateur de l’Art Nouveau à Paris, auteur de nombreux tableaux, se rendit célèbre par ses affiches pour Sarah Bernhardt. Frantisek Kupka fut un des initiateurs de l’art abstraits. Les sculpteurs les plus célèbres sont Josef Myslbek et Jan Stursa. En architecture, il convient de retenir les noms de Jan Kotera, Josef Gocar et de Josef Fragner.

Littérature
La littérature tchécoslovaque a une tradition millénaire, bien qu’il fallut attendre le 20e siècle pour que quelques écrivains tchèques acquièrent une réputation mondiale : Franz Kafka, Milan Kundera, Jaroslav Hasek, Karel Capek, Julius Fucik….. Les premiers livres en slavon ( slave ancien ) furent rédigés en 863 en alphabets glagolitique et cyrillique, dérivés du grec. Grâce à cette écriture, la littérature essentiellement religieuse se répandit parmi tous les peuples slaves, en particulier dans les Balkans. L’évolution de l’ancienne culture slave fut cependant interrompue par la victoire de la liturgie latine de sorte que la langue tchèque ne trouva une application écrite que vers 1300. Elle ne prit une importance plus large qu’avec l’entrée en scène du recteur de l’Université de Prague, le réformateur Jan Hus ( 1370 - 1415 ), qui, entre autres points de dogmes religieux, s’opposa à l’universalité du latin dans catholicisme.
Les nations tchèque et slovaque furent affaiblies par les longues guerres inter - européennes puis par l’oppression politique et économique des Autrichiens entre le 17e et 18e siècle; aussi les cultures nationales ne purent se développer. Ce n’est qu’au 19e siècle, avec l’éveil des nationalismes, que se produisit un essor de la littérature. Parmi les nombreux poètes et écrivains de la seconde moitié du 19e siècle, mentionnons les Tchèques J.V.Sladek, Jan Neruda et Svatopluk Cech.
A la différence des musiciens qui atteignirent dès le 19e siècle une notoriété mondiale, les écrivains tchèques étouffés par la censure, ne trouvèrent pas au 19e siècle leur pleine expression. Avec l’indépendance du début du 20e siècle, surgit une plaide d’auteurs qui exprimèrent, avec une réelle force artistique originale, les caractères nationaux. Tout d’abord l’humoriste Jaroslav Hasek ( 1883 - 1923 ) qui, avec Les aventures du brave soldat Svejk se moque, par la procédé de l’ironie, de l’armée et de la guerre. Karel Capek ( 1890 - 1939 ), frère du peintre Josef Capek, obtint une célébrité mondiale en exprimant un humanisme utopique. Karel Capek fut également un grand journaliste, auteur de nombreux récits de voyages, de contes et de romans.
La fin du 19e siècle et le début du 20e siècle avec les problèmes qui se posaient en Europe centrale, amenèrent un grand nombre d’écrivains à développer des thèmes politiques. Citons entre autres, F.Langer, E.Vachek, Geza Vcelicka, V.Neff et A.Branald. Mais c’est le Pragois Franz Kafka ( 1883 - 1924 ) qui fit connaître au monde entier l’expression littéraire tchèque. Bien qu’écrivant en allemand, son œuvre à l’humour noir ou la dérision devient un grand art, est symbolique des tourments de l’âme tchèque. Il appartient à la littérature tchèque au même titre que R.M.Rilke, M.Brod, E.Kisch ou Léo Perutz qui utilisaient la langue germanique pour mieux diffuser leur œuvre.
L’époque de la Seconde Guerre mondiale, avec l’occupation allemande, est caractérisée par une littérature de résistance. Cette période fut bien décrite par Jan Drda et V.Rezac puis par Milan Jaris ( 1915), Norbert Fry ( 1913 ), K.Ptacnik (1921), Jan Otcenasek ( 1924 ) et le dramaturge Miroslav Stoblik (1916 ). Mais parmi tous, seul Julius Fucik ( 1903 - 1945 ), auteur du reportage « Écrit sous la Potence », atteignit à la célébrité mondiale.
C’est dans le domaine de la littérature pour enfants, grâce à des auteurs de réputation mondiale comme Jiri Trnka, Karel Svolinsky, Ota Otcenasek, que la création éditoriale se fit la plus marquante dès la Libération. Plusieurs personnages sont devenus des héros de dessins animés dont le cinéma tchécoslovaque fut un gros production.
L’art dramatique ou de comédie a connu aussi un grand essor. Les expériences théâtrales du vigoureux metteur en scène E.F.Burian et les clowneries gaies et pleines d’imprévu, accompagnées de satire politiques, de Voskovec et Werich au Théâtre Libéré ( Osvobozene Divadlo ), ont été le point de départ de nombreux dramaturges, tel Pavel Kohout ou Vratislav Blazek. Parmi les particularités théâtrales particulièrement prisées ici, citons la pantomime du théâtre Na Zabradli ( sur la Balustrade ), qui fit le tour du monde, le Cerne Divadlo ( Théâtre Noir ) utilisant les illusion théâtrales, la Laterne Magique ( Lanterna Magika ) créée en 1958, etc.
Les thèmes essentiels dont se préoccuperont les écrivains tchèques de l’après - guerre touchent aux questions que pose la mise en place d’une société nouvelle, du communisme, puis de la normalisation ( Milan Kundera ). Arthur London, ministre de 1948 à 1952, victime avec d’autre des purges de 1952 / 53, a dénoncé dans «  l’Aveu », les procès truqués, les lavages de cerveau et la mise en place d’un système totalitaire. Son œuvre, portée à l’écran par Costa Gavras, est devenu un monument de la littérature mondiale. La dérision, grand thème classique de la littérature tchécoslovaque, a trouvé dans la répression, matière à s’exprimer par l’humour noir. On citera, entre autres parmi les grands écrivains tchécoslovaques contemporain, Jaroslav Seifert ( prix Nobel en 1984 ), Ivan Klima, Bohumil Hrabal, Jerry Wolf… La plupart d’entre aux ont été publiés dans monde entier sauf… en Tchécoslovaquie. La révolution de velours révélera enfin aux publics tchèque, la vitalité de leurs littératures.
Vaclav Havel, devenu en 1989 président de la République, est l’auteur d’une quinzaine de pièces de théâtre et l’un des dramaturges les plus joués au monde ( « lettre à Olga », « Méditation d’été », « La Fête en plein air »… ). Après avoir été interdit de publication pendant vingt ans, ses livres sont aujourd’hui les plus lus en République Tchèque.

Cinéma
Il a acquis dans les années 50 une grand notoriété grâce à Jiri Trnka et à ses films de marionnettes, et aux dessins animés. Quelques réalisateurs comme Jaroslav Jires, Milos Forman ( L’as de pique, Les amours d’une blonde, Au feu les pompiers ) ou Jiri Menzel et Vera Chytilova, son devenu célèbres depuis 1970, Milos Forman, exilé aux États - Unis y a fait carrière avec des films comme Vol au - dessus d’un nid de coucou, Amadeus, Hair, Don Giovanni…
La génération issue des années 80 et da la Révolution de Velours, débarrassée du carcan de la censure est représentée par Karel Smyczek, Dusan Hanak et Vit Olmer. Elle privilégie un cinéma plus ouvert sur les réalités du moment : la transition démocratique, l’adaptation à la société de consommation ou encore les procès des années passées. Un festival international du film est organisé chaque année à Karlovy Vary et à Brno.
Prague a une vieille tradition cinématographique, les immenses studios Barrandov, créés en 1931, connurent leur heures de la gloire avant la Deuxième guerre mondiale. Les Allemands y ont tourné quantité de films de propagande nazie pendant les années 40 / 45 ; puis les autorités communistes ont pris le relais. Aujourd’hui l État tchèque essaie de rendre a ces studios leur réputation d’antan.

Musique
La musique occupe ici une position exceptionnelle; c’est avec elle que l’esprit créateur tchèque s’est le plus fortement manifesté. L’histoire tchèque a d’ailleurs connu de nombreuses périodes durant lesquelles seule l’expression musicale pouvait exprimer le sentiment populaire. Outre sa mission artistique, elle revêt une immense importance politique. L’un des chants les plus anciens, à l’appellation si révélatrice, est «  Hospodine pomily ny » ( seigneur ayez pitié de nous).
L’évolution de la musique ressemble à celle du reste de l’Europe; les 13e et 14e siècles sont caractérisés par la poésie des troubadours; le 15e siècle s’inspire fortement de la Réforme ( chansons de guerre, chants satiriques et chants sacrés ). Du 16e au 17e siècle, compositeurs et interprètes tchèques exerceront leurs talents dans toutes les cours impériales et royales : à Prague, à Vienne, en Allemagne, en France, en Italie et en Grande - Bretagne.
Ce ne fut pas un effet du hasard si Mozart reçut à Prague un accueil enthousiaste pour ses « Noces de Figaro » alors que Vienne et Salzbourg furent glaciales. En signe de reconnaissance, il y composa et y représenta pour la première fois le 29 octobre 1787, son «  Opéra des opéras  ; Don Juan », sur la seul scène de cette époque existant encore en Europe, l’actuel théâtre Tyl. Le 19e siècle, avec la montée des sentiments nationalistes et l’esprit romantique, est représenté dans la musique tchèque par le compositeur Bedrich Smetana ( 1826 - 1884 ). Celui - ci réussit à éviter le danger d’un isolement culturel. Par son cycle de poèmes symphoniques « Ma Patrie », mais avant tout par ses huit opéras ( dont les plus connus son «  La fiancée vendu, Dalibor, les deux veuves et Le Rocher du Diable » il posa les bases de la musique moderne tchèque. Parmi ses contemporains, deux se distinguèrent particulièrement, Antonin Dvorak ( 1841 - 1904 ), dont les symphonies et compositions de musique et le compositeur d’opéras Leos Janacek. Autre grand compositeur de la même générations : Zdenek Fibich, Josef Bohuslav Foerster, Josef Suk, Viteslav Novak, Otakar Ostrcil et plus tard Bohuslav Martinu et Alois Haba. Parmi les grand compositeurs d’aujourd’hui, citons : Eugen Suchon, Jan Cikler. Plusieurs grands musiciens sont acclamés sue les grandes scènes mondiales : Isa Krejci, Vladimir Sommer, Jan Hanus, Jiri Pauer, Petr Eben, Jan Hanus, Jiri Pauer, Petr Eben, jan Klusak, Svatopluk Havelka, Jan Bartos, Otmar Mache, miloslav Kobales. Tous les ans depuis 1946, se tient à Prague le festival de Printemps.
A Prague, deux scènes d’opéra sont ouvertes ( dix mois par an ) et l’on y donne jusqu’à deux ou trois représentation par jour. Huit conservatoires assurent la formation des futurs artistes ( celui de Prague est le plus ancien d’Europe centrale).

Arts populaires et folklores
Comme d’autres pays d’Europe centrale et orientale, Tchéquie ont conservé très vivantes de nombreuses traditions, même si plusieurs ont disparu avec l’exode rural : chant, habillement, légendes, fêtes, art domestiques.
L’isolement féodal jusqu’à la fin du 18e siècle, a contribué, village après village, à l élaboration d’une grande variété de costumes. L’originalité de certains groupes, soulignée par des différences linguistiques, était si évidente que les ethnologues délimitèrent plusieurs régions culturelles. Par exemple, la Région de « Chodsko » au sud - ouest et celle de « Blata » dans la Bohême sud ; en Moravie, la région de « Horacko » au pied du plateau tchéco - morave, ou la « valassko » allant de Gzlin et Kyjov jusqu’aux frontières slovaques.
On trouvera de beaux témoignages de l’architecture populaire tchèque à Blata, région riche en maisons aux façades décorées de reliefs, mais aussi dans les environs de Chodsko, où on verra nombres de fermes typiques en bois. Il en est de même en Moravie, où l’architecture en bois s’était implantée dans tout la Valassko et dans les Beskides silésiennes. Leur styles contrastent fortement avec les grandes maisons paysannes de la Hana caractérisées par leur auvents au - dessus de l’entrée, ou avec celles de Moravie du Sud construites en argile. Quelque - fois, la maison est même ornée de peintures typiques, comme à Straznice.
Il existait des dizaines de variétés de vêtements traditionnels, la plupart d’entre eux ne se voient plus que dans les musées. En Bohême, on les a portés jusqu’à la moitié du 19e siècle; en Moravie jusqu’au début de ce siècle.
En République tchèque, le plus beau des costumes est celui de la région de la « Hana »; les femmes portent une large jupe blanche, un col blanc froncé et un foulard noué d’une manière compliquée sur la tête; quant aux hommes, ils revêtent un long manteau à col. Le vêtement aux couleurs vives de la Moravie, avec des jupes et des manches très amples pour les femmes et d’étroits pantalons brodés rouges et bleus et des chemises blanches brodées pour les hommes, est encore porté lors des fêtes populaires.
De nombreuses manifestation sont liées aux fêtes religieuses. Ainsi le dimanche des Rameaux, on met le feu à la Mort, représentée par un mannequin de paille; le lundi de Pâques les garçons flagellent les filles avec des branches de saule et reçoivent en échange de beaux œufs coloriés; le lundi de Pentecôte, la Saint Jean, …son aussi prétextes à des processions et défilés. Autrefois, en hiver, à le Sainte - Barbe, des jeunes femmes habillées de blanc distribuaient des cadeaux aux enfants. A la sainte - Lucie, des jeunes filles, vêtues également de blanc, punissaient les enfants désobéissant… Les rythmes agricoles sont aussi accompagnés d e traditions : la moisson se termine par une fête, au cours de laquelle, chacun offre des couronnes d’épis. De même, pour les vendanges et la récolte du houblon.

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Elle se caractérise par la rareté des légumes, des salades et des pommes de terre; mais, par contre, elle comprend beaucoup de mets farineux tels que les quenelles à la farine « knedliky », les nouilles et les gnocchis. On cuisine surtout le porc, la volaille et le gibier. Le bœuf est préparé en général avec de lourdes sauces blanches ou avec du jus; le veau et le mouton sont peu consommés. Les poissons sont appréciés, mais les Tchèques en mangent peu sauf la veille de Noël, où il est de tradition qu’une carpe frite, ou marinée, figure sur chaque table.
Le plat national est le rôti de porc accompagné de quenelles et de choucroute. Pour les fêtes, le porc est remplacé par une oie ou un canard. Autre plat répandu : le pot - au - feu servi avec de nombreuses sauces, la plus populaire étant la « krenova omacka ». Les quenelles, grande spécialité tchèque, existent en plusieurs versions. Lorsqu’elles accompagnent la viande, on sert plutôt des quenelles aux petits pains dites « houskove knedliky » dans une pâte préparée avec de la farine fine, du lait ou de l’eau, des jaunes d’œufs et de la levure, on mélange des petits pains rassis coupés en dés. En outre, il existe des quenelles levées uniquement à la base de farine et des quenelles aux pommes de terre faites avec de la semoule et des pommes de terre cuites et râpées. Les quenelles sont également servies fourrées à la viande. Elles accompagnent généralement des choux, des épinards ou des oignons rôtis. Les quenelles aux fruits, version dessert, sont fort appréciées. On les remplit le plus souvent de cerises, d’abricots ou de prunes et sont servies saupoudrées de sucre, de fromage blanc, de graines de pavot moules, ou de pain d’épices râpé; puis on les arrose généreusement de beurre fondu. Leur pâte est préparé à base de fromage blanc, ou de pommes de terre et est, soit échaudée, soit levée. Les quenelles aux fruits sont une spécialité de Bohême et de Moravie. L’appétit ici se mesure au nombre de que l’on consomme et un gourmand peut en manger une bonne cinquantaine. Autres mets très appréciés: les petites saucisses, vendues dans les rues par des marchands ambulants, et plus particulièrement lors des manifestations sportives, des fêtes populaires, etc. Le jambon de Prague est fameux.
La pâtisserie relève d’une ancienne tradition. Avant guerre, les pâtissiers et confiseurs tchèques étaient réputés dans le monde entier et bon nombre d’entre eux travaillant à bord des transatlantiques. Les entremets rappellent surtout quelques spécialités autrichienne. Le « zavin » n’est rien d’autre que le strudel aux pommes. Les Tchèques apprécient aussi les petites crêpes à la confiture. Le pain est généralement préparé à base farine de seigle additionnée de farine de froment.

Les fameuses bières tchèques
La bière est la reine des boissons tchèques.
La tradition de la brasserie tchèque remonte au Moyen Age. La préparation de la bière est encore basée sur une fabrication artisanale et sur la qualité des matières premières locales: variété d’orge pour malt, houblon fin de Bohême, eau pure et extrêmement douce.
Pour profiter de la variété des bières, ne pas s’inquiéter du degré indiqué sur les étiquettes; il convient de le diviser par trois pour obtenir un pourcentage d’alcool comparable au vin. Ensuite, libre choix dans les restaurants et surtout les « pivnice », spécialisée dans les bières.
Bières à la pression : bière courantes de faible degré alcoolique, simples, désaltérantes et légèrement amères.
Bières lager : nées à Pilsen, elles sont à l’origine du type Pils ou Pilsner. Ces bière classiques, vieillies en cave, d’où leur nom « lager », se caractérisent par une couleur dorée, une mousse épaisse et crémeuse, une plénitude de corps et une amertume finale due au fort pourcentage de houblon. Les grands noms en son : pilsen, urquelle, budvar et gambrinus.
Bières spéciales : elle aussi appartiennent au type lager, mais avec plus de puissance; d’une brasserie à l’autre, leur couleur varie de l’or pâle au brun roux, leur saveur du plus doux au plus amer. Parfois, elles ne sont vendues que sur leur lieu de production. A Prague, c’est le cas « U Fleku », une immense taverne qui utilise des houblons de Zatec en Bohême, et pas moins de quatre espèces de malt pour brasser sur place une bière brune à la saveur légèrement caramélisée. On ne le trouve nulle part ailleurs, et ce depuis cinq siècles.
Depuis un siècle et demi, Pilsen vit au rythme de la bière. Plus qu’ailleurs dans le pays, la boisson nationale tchèque trouve ici ses racines et sa légende dorée. La sociabilité tchèque s’exprime toujours autour d’une pinte de bière houblonnée que l’on avale d’un trait en en serrant fermement son verre des cinq doigts de la main. Dans tout le pays, c’est un façon d’être et de vivre. A Pilsen, la bière est devenue une véritable industrie. La brasserie de Prazdroj fait partie de Plzenske pivovary, qui regroupent l’ensemble des brasseries de la Bohême - Ouest. Elle produit chaque jour, 2800 hectolitres de la plus célèbre bière, la «pilsner urquelle », fruit d’un long travail de maturation, où le savoir - faire traditionnel s’allie aux nouvelles techniques de brassage, de filtrage et de transport. Mais on recoure toujours au résinage des fûts en bois…
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Mis à jour : 13.06.2004 à 12h24
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